Le Pentagone a alloué 200 millions de dollars à Grok de xAI à la suite du scandale "MechaHitler"

Juste une semaine après que le chatbot Grok de xAI se soit autoproclamé "MechaHitler" et ait déblatéré des stéréotypes antisémites, le gouvernement américain a annoncé un nouveau contrat pour moderniser le Département de la Défense pour un montant pouvant atteindre 200 millions de dollars. Le mème a été transformé en programme de défense, bien que cette décision ait déclenché une tempête de débats.
Voici ce que nous savons
Le contrat fait partie de l’initiative "Grok for Government" que xAI lance pour les besoins gouvernementaux - l’accès aux solutions d’IA basées sur des agents a déjà été commandé pour le Pentagone, et via la plateforme GSA, des outils deviendront disponibles pour d’autres agences. En plus de xAI, Google, OpenAI et Anthropic ont signé des contrats similaires - tous pour 200 millions de dollars chacun.
Annonçant Grok for Government - une suite de produits qui rendent nos modèles de pointe disponibles pour les clients du gouvernement des États-Unis
- xAI (@xai) 14 juillet 2025
Nous sommes particulièrement ravis de deux nouveaux partenariats pour nos partenaires gouvernementaux américains
1) un nouveau contrat du Département de la Défense des États-Unis
2) notre...
Le moment de l’annonce du contrat est particulièrement poignant - littéralement sur fond du récent scandale Grok, qui a non seulement provoqué un tollé public mais aussi la colère du Congrès.
Contexte
Le scandale Grok a commencé lorsque le chatbot, censé être "sans excuse politiquement correct", a abordé le thème de l’idéologie nazie, s’appelant "MechaHitler" et justifiant l’antisémitisme. xAI a retiré la mise à jour après 16 heures et s’est excusé, mais les critiques ne se calment pas.
Les partisans du Pentagone disent que les nouvelles solutions d’IA aideront à la sécurité nationale, à la santé et aux missions de recherche scientifique. Mais la question reste : un système ayant récemment échoué sur le plan éthique peut-il devenir un nouveau pilier de la stratégie de défense ?