La France veut louer un satellite de surveillance japonais pour des exercices
Le ministère français des Armées a annoncé la préparation d’une mission d’entraînement en orbite basse pour le personnel du Commandement de l’espace. Dans le cadre de cette mission, il est prévu d’effectuer des manœuvres de rendez-vous réalistes autour d’une cible prédéterminée.
Voici ce que nous savons
La mission fera partie du programme ARES visant à préparer la lutte contre les actes malveillants dans l’espace. L’une des démonstrations sera le test TOUTATIS, qui comprendra les satellites Splinter et Lisa1 développés par U-Space.
Splinter aura une approche hautement manœuvrable et autonome, tandis que Lisa1 servira de satellite de surveillance. Il est prévu de tester des scénarios de confrontation ou de coopération pour évaluer les capacités des satellites en orbite basse.
Puisque la Brigade des opérations aériennes et spatiales du CdE ne dispose pas des moyens pour pratiquer des manœuvres en orbite basse, le ministère des Armées a décidé de se tourner vers la société japonaise Astroscale, qui exploite l’installation ADRAS-J. En novembre dernier, elle a réalisé une approche historique, s’approchant à 15 mètres d’un débris spatial.
La France prévoit d’utiliser les capacités d’ADRAS-J, car c’est le seul satellite en orbite avec une grande manœuvrabilité et les capteurs nécessaires pour s’approcher de cibles de manière autonome. Les réserves de carburant du satellite permettent cette mission, qui pourrait commencer d’ici la fin de cette année et durer environ huit mois.
Source: Opex360